Les jours de confinement se suivent et se ressemblent. A ceci près que nous avons éteint notre poste de télévision.
Nous n’en pouvons plus des informations contradictoires qu’égrènent les journaux télévisés.
Nous ne supportons plus les mensonges, parfois maladroits; voir infantilisants, de nos gouvernants sur la gestion de cette crise.
Nous attendons simplement et avec impatience le jour où enfin nous pourrons reprendre notre activité, comme tous les chefs d’entreprises obligés d’arrêter leur activité au prix de la santé financière de leur entreprise.
Quand on connait le niveau d’investissement de tous les créateurs d’entreprises dans le fonctionnement de leur progéniture on imagine leur détresse et leur colère face à cette fermeture administrative qui n’aura servi qu’à palier la destruction de notre système de santé par ceux-là même qui président à la destinée de la France depuis plusieurs décennies. Combien d’entre-nous ne pourrons pas relancer notre activité une fois le confinement levé ?
Et tout cela parce que des énarques libéraux ont jugé bon de faire des économies sur le dos de l’hôpital public, et par là même de faire un pari hasardeux sur l’avenir… Et voilà messieurs les technocrates, pari perdu ! Et à la clé nous assistons à la morts de milliers de gens et d’entreprises, les deux étant parfois lié…
Malgré ma colère apparente ce n’est pas le cas de Tsilaosa. Notre bébé se porte bien pour le moment. Certes, il ne faudrait pas que cette situation dure encore six mois mais une gestion prudente et rigoureuse va nous permettre de passer cette épreuve sans trop de dégâts…
En attendant la fin de cette crise sanitaire, nous profitons :
– du confinement pour faire ce que nous n’avions jusqu’ici pas le temps d’entreprendre
– des quelques rayons de soleil entre deux averses pour rayonner dans notre kilomètre carré autorisé.
Nous avons la chance de vivre dans un lieu exceptionnel, à l’entrée immédiate de Périgueux mais quand même en pleine campagne.
Un sentier démarre à moins de 150m de la maison et nous permet d’effectuer une boucle d’une heure de marche sans nous éloigner de plus de 600 m de notre habitation. C’est idéal pour profiter de la campagne tout en respectant cette loi inique de ne pas devoir s’éloigner de plus de 1 km et sans prendre le risque de croiser qui que ce soit (pendant que l’on autorise les gens à s’entasser dans les trains, les avions, les trams et le métro, va comprendre !).